Montez le son, chers lecteurs, et attrapez vos plus belles cuillères à couscous, car ce qu’on vous mijote aujourd’hui est croustillant à souhait !
C’était une belle journée d’août. Tout allait pour le mieux, jusqu’à ce qu’un paquet de couscous vienne semer la zizanie dans la communauté maghrébine du Québec. Le crime ? Un faux-semblant couscous AMOR BENAMOR, un trésor culinaire de l’Algérie, retrouvé dans les rayons québécois, à l’effigie… du Maroc!
Des emballages jumeaux, mais pas de la même mère
Depuis la fin d’août, les claviers fument dans la communauté algérienne du Québec. La raison ? Une mystérieuse version jumelle du couscous AMOR BENAMOR qui s’est infiltrée dans nos épiceries, se faisant passer pour le roi de la semoule algérienne. Mêmes couleurs, même emballage – c’est ce qu’on appelle un tour de passe-passe de haut niveau!
Mais, amis consommateurs, il faut toujours regarder derrière l’emballage. Tandis que l’original provient fièrement des moulins AMOR BENAMOR d’Algérie (dont le site web joue curieusement à cache-cache), l’imitateur s’avère être un produit marocain, sorti tout droit de l’usine de NAPRO 10. Et pour corser le tout, ce pseudo-couscous serait distribué par une entité basée à Dubaï, dont le propriétaire aurait des liens de parenté avec le fondateur de notre AMOR algérien. Toute une affaire de famille, semble-t-il !
De la rue Jean-Talon à la semoule de discorde
Pour les Algériens de Montréal, se déplacer jusqu’à la rue Jean-Talon, c’est un peu comme effectuer un pèlerinage vers le berceau gustatif de leurs origines. Imaginez donc leur désarroi en découvrant que le sacro-saint couscous, avec lequel beaucoup ont grandi, pourrait maintenant avoir le goût du “pays ennemi” (selon certains responsables politiques haut placés). Un choc culinaire !
Quand le distributeur fait des vagues
Au cœur de cette mêlée, nous retrouvons la compagnie Groupe Aliments Sara, sous la houlette de l’Algérien Fatah MEKIDECHE. Connu de tous, cet homme aux neuf rejetons (et à l’alphabétisation remise en question par certains) se retrouve sous le feu des projecteurs. Des experts pensent qu’il s’agit là d’une boulette de débutant : lorsqu’on change la recette du couscous, on prévient avant de servir, non ?
Couscousgate : l’affaire qui glisse entre les grains
Alors, sommes-nous face à une saga d’espionnage culinaire ou simplement une erreur d’étiquetage ? Dans ce couscousgate, tout le monde veut savoir pourquoi un grain algérien aurait pris des saveurs marocaines. Mais une chose est sûre : quelle que soit sa provenance, le couscous reste cette merveille que l’on savoure entre amis ou en famille. Pourvu que cela ne change jamais !