Une plainte déposée contre Salah Eddine ALOUANI administrateur du groupe Facebook en question, et contre Nabil Hallaji et Abdela-Hak Boussayri deux sympathisants du groupe, suite à une campagne de salissage de réputation et de diffamation contre le Collège l’venir de Rosemont.
Le décompte des victimes de la diffamation opérée sur la page Facebook « Pour une meilleure communauté maghrébine au Canada » n’en finit pas d’augmenter. En effet, en plus de la plainte déposée par le Collège, plusieurs autres plaintes ont été déposées, et d’autres sont pressenties prochainement, par des membres de la communauté marocaine au Canada contre les administrateurs du groupe et leurs sympathisants fidèles, pour le même chef d’accusation à savoir : la diffamation.
Le Groupe « Origines », de par son devoir de média communautaire dédié en priorité à la communauté marocaine au Canada, a le devoir de dévoiler au grand public l’affaire judiciaire en cours et ses méandres du Collège contre Salah Eddine Alouani, Nabil Hallaji et Abdelhak Boussayri. Et de manière plus générale, de braquer les projecteurs sur les agissements adoptés par la dite page Facebook, ses administrateurs et ses protagonistes ainsi que les dégâts notoires qu’ils causent aux membres de la communauté pris pour cibles.
Dans ce papier, nous allons fidèlement vous relater l’histoire de cinq dames maroco–québécoises, établies à Montréal depuis une dizaine d’années, chefs d’entreprise méritantes, ayant développé à la force de poignet un réseau de garderies florissantes et ouvert même un collège spécialisé dans la formation en techniques d’éducation à l’enfance depuis 2017, et qui sont aujourd’hui aux prises avec ce groupe Facebook et ses administrateurs.
La majorité des étudiantes de ce Collège sont principalement québécoises, néanmoins il compte parmi ses rangs des étudiantes étrangères venant de plusieurs pays, parmi lesquels le Maroc, pays d’origine des fondatrices et administratrices du Collège.
Depuis 2017, elles ont investi du temps et des milliers de dollars pour développer un réseau de prospection des étudiantes dans les différentes villes marocaines, leur offrant un tremplin vers le Canada et vers une formation d’avenir, dans la mesure où ces étudiantes respectent toutes les conditions gouvernementales préalables.
Khaoulae, une étudiante venue de la ville de Kenitra au Maroc, avec deux autres étudiantes Zineb et Fairouz, s’inscrivent dans ce Collège pour poursuivre leurs études et entament des procédures de demande de permis d’étude au Canada en janvier 2020 qu’elles obtiennent en Novembre de la même année.
Elle arrivent en pleine situation de pandémie COVID-19 à Montréal, le 05 décembre 2020, de ce fait et en l’absence de toute possibilité pour elles d’accéder à un logement sous les restrictions du confinement et des réticence des locataires habituels de courte durée à les accueillir, le collège vient à la rescousse et accepte de leur offrir l’hospitalité gratuitement dans un grand local au rez-de-chaussée chauffé et disposant de toutes les commodités nécessaires : aménagé avec des meubles flambant neufs de IKEA, une salle d’eau, une cuisine, une salle de bain, un accès au réseau wifi.
Après la fin des 14 jours du confinement, les étudiantes ne réussissant toujours pas à trouver un logement, ont demandé aux administratrices un délai supplémentaire, qu’elles leur ont accordé de bon cœur par solidarité.
Durant cette période, Khaoulae a déclaré aux deux autres étudiantes qu’elle n’avait pas d’argent, et elle ne comptait pas quitter le local du collège.
Quelques jours après, les trois étudiantes, démarrent les cours et demandent à aller dans les garderies à titre d’observatrices, étant donné que le travail dans les garderies est la finalité de leur formation et qu’elles ne peuvent pas encore travailler, ne disposant pas d’un permis de travail.
Pour une raison inconnue, Khaoulae commence à semer le doute auprès des autres étudiantes et à accuser le collège à tort et à travers : Elle affirme que le diplôme et la formation en question ne sont pas reconnus au Canada, que la formation ne va jamais leur permettre de faire une demande de résidence permanente, elle accuse le collège de les exploiter en les faisant travailler gratuitement dans les garderies et déclare planifier de changer de collège.
Et c’est à partir de ce moment-là qu’elle entre en contact avec Salah Eddine ALOUANI, administrateur d’un groupe Facebook de quelques milliers de membres au nom de : « Pour une meilleure communauté maghrébine au Canada ».
Un des partisans de ce groupe, Abdelhak Boussayri, connu dans la communauté comme photographe amateur, intervient alors jouant le rôle du bon samaritain, et entre en contact avec le père de l’étudiante Zineb sur Facebook Messenger pour l’informer que sa fille est mal traitée, exploitée et lui demande et insiste auprès de lui qu’elle quitte le collège, il se propose même de l’héberger ainsi que les autres étudiantes, sachant que nous avons appris, d’après nos sources, que ce monsieur est divorcé et ne peut en aucun cas accueillir trois jeunes filles chez lui, acte qui serait à l’opposé des principes de morale de la société marocaine, mettant en doute la crédibilité de son offre auprès du père de la jeune fille.
L’étudiante Zineb, raconte qu’à partir du 27 janvier, Khaoulae commence à déjanter : elle leur crie dessus, elle commence à salir intentionnellement les lieux, déverse du sucre par terre, du café dans le réfrigérateur, dépose les ustensiles non lavés dans la salle de bain, etc.
Le 28 janvier, Khaoulae quitte le collège à 5 heure du matin et filme les locaux et les autres étudiantes à leur insu, elle s’absente de ses cours à partir du 29 du même mois et continue avec l’appui de Abdel-hak et Salah Eddine à essayer de convaincre les deux autres étudiantes de quitter le collège et traite les fondatrices d’arnaqueuses, de voleuses et de femmes dangereuses.
Le 02 février 2021, Salah Eddine essaie de joindre la directrice du collège et puis lui envoie un message texte SMS dans lequel il l’accuse et confirme comme à son habitude, qu’il dispose de preuves d’une source OFFICIELLE, que le collège et ses administratrices sont impliqués dans un trafic et exploitation d’êtres humains et il l’accuse aussi d’être une grande mafia à Montréal qui exploite les gens et les manipule en détournant les lois pour le bénéfice pécuniaire.
Le 03 février 2021, une deuxième administratrice du collège reçoit un appel de Nabil HALLAJI qui est conseiller en immigration. Celui-ci l’accuse de la même chose que Salah Eddine ALOUANI et lui propose un règlement à l’amiable.
Il adresse de même un message à la directrice du collège, bourré de fautes d’orthographe, et comme à son habitude il l’informe qu’il a reçu des messages de plusieurs étudiantes et propose aussi une solution à l’amiable.
ALOUANI et HALLAJI, ont laissé sous-entendre qu’il serait préférable que toute cette situation se règle à l’amiable, sinon ils menacent d’exposer les preuves dans une vidéo en direct (live) sur Facebook sur la fameuse page Facebook que Salah Eddine administre. Les administratrices du collège n’ont pas donné suite aux demandes à peine voilées de MONNAYER LEUR SILENCE.
Le même jour, ils exécutent leurs menaces et diffusent des photos et des vidéos prises par Khaoulae, avec renfort d’accusations graves et haineuses contre les administratrices du collège.
L’étudiante Zineb découvre la vidéo et les photos que Khaoulae avaient prises le matin de son départ sur la page de Salah Eddine, et ce dernier se permet même de citer son prénom, son âge et la traite de menteuse, de gamine, d’insecte et la menace de l’EXPULSER du Canada. Dans la même foulée, Salah et Khaoulae continuent à inciter d’autres étudiantes à quitter le collège.
Entre le 03 et le 08 février, l’avocat des administratrices du collège adresse une mise en demeure à travers un huissier de justice à l’étudiante Khaoulae et aux trois individus, mais malheureusement, aucune attention n’a été accordée aux mises en demeure par les concernés et ils ont continué de diffamer le collège et ses administratrices.
Salah Eddine, organise un live sur sa page Facebook avec Nabil HALLAJI, Abdelhak BOUSSAYRI et Khaoulae dans lequel, ils dévoilent le nom du collège en public et incitent des centaines de spectateurs à consulter le registraire des entreprises du Québec pour trouver les noms des actionnaires afin de faire le lien avec les autres entreprises que possèdent les administratrices.
Une vidéo assassine de 2 heures et 9 minutes (https://youtu.be/Cw-o6U89EJI ) dans laquelle la réputation de ce collège et de ces fondatrices originaires du Maroc est déchiquetée en lambeaux, rien ne sera en mesure de réparer cette mascarade que Salah Eddine et ses protagonistes ont infligé à ses dames courageuses et travailleuses, qui ont donné sueur et sang pour leur projets.
Les commentaires lus sur le fil de cette vidéo sont tout aussi choquants et violents que le contenu de la vidéo lui-même, on se demande bien ce qui pousse des citoyens censés respecter la loi à se lâcher sans retenue derrière leur clavier et à faire autant de tort sur la base de ouï-dires.
La vie des cinq administratrices devient un enfer, battues, exténuées et n’arrivent plus à confronter le monde extérieur, elles voient leurs vies et les décennies sacrifiées pour réussir leurs études et leurs carrières anéanties. L’une parmi elles, a été admise en urgence au CHUM pour une crise de panique et d’anxiété tellement la pression était forte.
Elles se dirigent au poste de police pour faire leurs dépositions, soutenues par les deux autres étudiantes, Zineb et Fairouz ainsi que leurs parents qui confirment tous la même version de l’histoire.
Leur décision est prise, elles déposent toutes, conjointement, une plainte à la cour supérieure du Québec au district de Montréal contre les 4 accusés.
Après 15 jours, exactement le 05 Mars 2021, le juge Donald Bisson, J.C.S., ORDONNE à Salah Eddine ALOUANI, Nabil HALLAJI, Abdelhak BOUSSAYRI et à l’étudiante Khaoulae de prendre tous les moyens à leur disposition afin de retirer des différents sites YouTube, Facebook et tout autre réseau social, toutes les publications concernant le collège et les garderies des plaignantes.
Il leur ordonne aussi, de cesse de publier, diffuser ou autrement colporter des informations concernant les plaignantes, par tout moyen technologique ou autre que ce soit.
Le juge leur ordonne aussi, de cesser de communiquer avec les autorités compétentes, parmi lesquels le ministre de l’éducation et le ministère de l’immigration tant au niveau provincial que fédéral afin de transmettre toute information concernant le collège, les étudiants et les plaignantes.
Et fait encore plus significatif, il leur interdit de se trouver à une distance de moins de 100 mètres du collège ou de toute entreprise des plaignantes.
En cas de défaut de se conformer à l’ordonnance du juge, les plaignantes pourront procéder ex-parte, sans autre avis ni délai sur les demandes d’ordonnance d’injonction interlocutoire et permanente.
Le 08 mars 2021, un huissier agrée au Québec, notifie les quatre accusés du jugement.
Le 15 Mars 2021, le juge Michel Yergeau, J.C.S., après avoir étudié la procédure et la preuve, reconduit l’ordonnance d’injonction provisoire rendue par le juge Donald Bisson, J.C.S., le 05 Mars 2021.
Cette affaire continue son chemin dans les arcanes de la cour supérieure du Québec, un nouveau jugement est attendu les mois à venir, notre équipe sera là pour partager avec vous le dernier verdict de ce dossier.
Source de l’article :
-Dossier complet l’affaire numéro : 500-17-115808-217 a la cour supérieure du Québec
Définition :
-Photographe amateur : Un photographe qui n’a pas suivi une formation professionnelle.
