Maya travaille illégalement aux États-Unis en animant des soirées sur place et risque en conséquence, de voir le couperet de la justice tomber bientôt et la rappeler durement à l’ordre.
Selon nos sources, plusieurs plaintes ont été déposées à son encontre auprès des services d’immigration américains, concernant une liste non exhaustive d’infractions commises par rapport à son statut. Des infractions confirmées à travers plusieurs vidéos et documents. Parmi lesquelles on cite :
1- Les revenus engrangés lors des soirées que Maya a animées avec la société Sambella Events dès le 12 décembre 2021.
2- Les revenus engrangés lors des soirées privées que Maya a animées seule, durant sept mois. 3- 92% du chiffre d’affaires réalisé sur les revenus des abonnements, que Maya encaisse directement ou indirectement sur la plateforme Patreon à travers des abonnements mensuels. 4- Les gains des plateformes Instagram et Youtube, sur lesquels elle lance quotidiennement des vidéos à flux élevé de vues et de commentaires.Maya aurait ainsi exercé un travail illégal sur le sol Américain, car son statut de touriste ne lui permet pas de travailler en l’absence d’un permis de travail. Elle aurait par conséquent failli à son devoir de déclaration des revenus précités, ce qui équivaut à une fausse déclaration.
Aux USA, travailler sans permis de travail approprié peut entraîner de graves conséquences. En effet, de lourdes sanctions peuvent être infligées aux touristes ainsi qu’aux entreprises qui exercent illégalement, parfois même sans le savoir, leurs activités de l’autre côté de la frontière.
Toute activité de nature commerciale effectuée par un travailleur étranger aux États-Unis exige que l’individu ait en main un visa de travail. Les entreprises qui déploient aux États-Unis certains de leurs travailleurs se doivent d’être vigilantes sur ce volet.
Aux États-Unis, les officiers d’immigration ne sont pas sans connaître la fréquence de vos passages à la frontière américaine. Chaque fois qu’un travailleur s’y présente, son entrée en sol américain est notée par le service d’immigration, et ce, sur simple présentation de son passeport.
Voici un rappel des conséquences auxquelles s’exposent toute entreprise et tout travailleur tentant de se rendre aux États-Unis pour y effectuer du travail sans statut légal :
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- Si vous êtes pris à pratiquer une activité commerciale de façon illicite aux États-Unis depuis moins d’un (1) an, vous pouvez être banni des États-Unis pour une période de trois (3) ans;
- Si vous êtes pris à pratiquer une activité commerciale de façon illicite aux États-Unis depuis plus d’un (1) an, vous pouvez être banni des États-Unis pour une période de dix (10) ans;
- Si vous êtes pris pour fausse déclaration aux douanes, vous pouvez être banni pour une période de cinq (5) ans;
- Toutes les décisions sont rendues sur-le-champ et sont sans appel.
Les sanctions touchent non seulement les individus, mais également l’entreprise pour laquelle ces individus en infraction travaillent.
De plus, lorsqu’une personne est bannie de la sorte, il lui faudra, au terme de la durée de son bagne, obtenir le pardon américain, afin d’avoir le droit d’y retourner à nouveau.
L’entreprise fautive pourrait, dans le futur, avoir de la difficulté à faire voyager aux USA ou à y transférer ses employés.
L’épée de Damoclès de l’agence d’immigration américaine est suspendue sur la tête de Maryem Dbaich, et elle pourrait bien tomber plus tôt qu’elle ne le pense.