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Le mariage Mixte au Canada … Comment ça marche ?
Au Canada, les unions mixtes représentent une petite proportion de l’ensemble des couples mariés et en union libre. Toutefois, au fur et à mesure que la population canadienne s’est diversifiée, leur nombre a augmenté graduellement au cours des dernières années.
De prime abord, l’Union mixte signifie un couple dans lequel le conjoint ou les deux partenaires font partie d’un groupe de minorités visibles différentes. Tous simplement ce sont les individus autres que les Autochtones, qui ne sont pas de race blanche ou qui n’ont pas la peau blanche y compris les groupes ethniques suivants : Arabe, Sud-Asiatique, Noir, Philippin, Chinois, Latino-Américain, Asiatique du Sud-Est, Asiatique occidental, Coréen et Japonais.
Par ailleurs, selon une étude de l’Institut de la statistique du Québec, au cours des 20 dernières années, le pourcentage de mariages entre les personnes nées au Québec et celles nées à l’étranger a augmenté.
Au Canada, environ 360 045 couples, représentant 4,6 % des couples mariés ou en union libre étaient en union mixte. Parmi eux, 305 075 couples indiquant 3,9 % qui étaient composés d’une personne de minorité visible et de l’autre qui ne l’était pas, alors que 54 970 couples étaient formés de deux personnes qui appartiennent à des groupes de minorités visibles différents, soit un pourcentage de 0,7 % de l’ensemble des couples. Ce qui prouve que la proportion de couples en union mixte augmente.
Les personnes qui choisissent de partager cette expérience d’Union mixte sont plus susceptibles d’être jeunes, on trouve que la plus grande part qui représente (30,8 %), se situe dans les tranches d’âge des 35 à 44 ans suivi du groupe des 25 à 34 ans (25,8 %).
Face à cette situation, on remarque donc que les femmes nées à l’étranger se tournent souvent vers des partenaires de leur pays d’origine. Alors que les hommes nés à l’étranger sont plus susceptibles d’épouser des Québécoises.
En outre, un pourcentage de 6,0 % des couples en union mixte résident dans l’une des 33 régions métropolitaines de recensement. Evoquant Vancouver et Toronto, comme les deux régions qui affichaient le plus grand nombre de couples en union mixte.
Pour le cas des marocains qui s’orientent vers ce type de lien au Canada, il est nécessaire d’obtenir une autorisation du mariage mixte. Que ce soit pour une Marocaine désirant se marier avec un étranger ou un marocain désirant se marier avec une étrangère. Cette procédure dépend souvent de la patience surtout au niveau administratif. Au cas où l’époux serait de confession musulmane ; une demande pour l’autorisation de dresser un acte de mariage s’impose. Mais si ce dernier n’est pas musulman, la situation devient plus compliquée puisqu’une copie certifiée conforme de la conversion à l’islam doit être fournie, ou toute autre preuve documentaire que le conjoint pratique la religion musulmane.
Il est nécessaire pour tous les citoyens canadiens qui veulent se marier au Maroc sous la loi musulmane de s’informer au préalable auprès des autorités marocaines appropriées (les Aduls). Comme on l’avait déjà cité, il est important de vérifier les obligations légales et religieuses. A noter toujours que l’Ambassade du Canada ne peut procéder à des mariages dans ses locaux et que la seule façon de se marier au Maroc, avec un citoyen marocain musulman, est de contracter un mariage musulman auprès des Aduls.
En outre, les autorités marocaines vous demanderont, de produire un certificat appelé “Capacité de Mariage” qui prouve qu’il n y a aucun empêchement à votre mariage. Celle-ci qui impose des frais de de 50$ canadiens, sera obligatoirement délivrée par l’Ambassade du Canada au Maroc, située à Rabat. Par ailleurs, pour que ce dernier vous livre ces documents, vous devrez compléter et signer un affidavit, en plus de présenter votre passeport canadien et la carte nationale du citoyen marocain de la personne avec qui vous avez l’intention de vous marier. Si tout ce passe comme prévu vos certificat et attestation vous seront donnés dans un délai de 48 heures. Sans oublier que les citoyens canadiens doivent délivrer une déclaration en français devant un avocat, un notaire ou un juge dans leur pays d’origine, sauf s’ils étaient déjà au Maroc où ils peuvent faire cette démarche auprès d’un avocat, ou un notaire marocain à une seule condition, c’est que la déclaration doit toujours être rédigée en langue française. Celle-ci contient les informations suivantes : son Nom et Prénom, sa date de naissance, son lieu de naissance, son adresse (au Canada), l’État civil actuel de l’intéressé et le Numéro de son passeport canadien ou de son certificat de naissance. Y compris, les coordonnées du/de la futur(e) conjoint(e) qui sont : le Nom et le Prénom, la Date de naissance, l’adresse et le numéro de la carte d’identité.
Et finalement, pour compléter votre dossier auprès des autorités marocaines, vous devrez présenter un certificat de naissance, ainsi qu’ un relevé de casier judiciaire (ou d’absence de casier judiciaire) fournis par la Gendarmerie Royale du Canada (GRC) devant être authentifié par le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) à Ottawa. De même, un acte de divorce (si c’ést bien le cas) légalisé par le MAECI à Ottawa et un certificat médical, ainsi qu’ un certificat de travail. Tout cela vient compléter l’attestation de nationalité délivrée par l’ambassade. Cette liste se présente ici à titre indicatif car il peut y avoir d’autres documents supplémentaires exigés, c’est pour cela qu’il reste très important de consulter l’Ambassade du Maroc au Canada qui pourrait vous donner plus d’informations selon votre cas.
Dans plusieurs cas ce mariage présente un certain nombre d’avantages, comme obtenir la résidence ou la nationalité du pays du conjoint. Certes, le mariage en union mixte est un lien sacré mais il peut avoir des contraintes handicapantes par la suite tel qu’être confronté à d’autres coutumes, une autre religion ou d’autres habitudes… Cela peut traumatiser la vie du couple, c’est pour cela qu’il est nécessaire de s’armer de patience et de prendre cette nouvelle expérience comme un défi à réussir.