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mercredi, novembre 20, 2024
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Les masques : une polémique plus forte que le virus en lui-même !

Coronavirus : La vérité derrière l’usage des masques, entre «  Obligation » et «  Marketing » !

Depuis le début de cette pandémie, le débat agaçant par rapport à l’obligation du port du masque pour se protéger contre le virus a créé une polémique d’une grande proportion. Les avis se voient donc mitigés face à la  question suivante : « est-ce que les masques sont vraiment efficaces pour limiter les risques de propagation du coronavirus ? »

De prime abord, face aux inquiétudes des professionnels de santé et au risque d’une deuxième vague du COVID-19, le port de masques devient de plus en plus systématique surtout dans les lieux qui s’avèrent publics, clos et partagés comme : les salles de réunion, les restaurants, les salles de jeux, les différents établissements, les gares routières, etc.
Donc, le port du masque reste nécessaire surtout dans les cas suivants : Premièrement,  « quand on est une personne à risque » ; c’est-à-dire : lorsqu’on est fragile, ou bien âgé par exemple. Ensuite, quand on est dans un lieu bondé ; si vous êtes dans une rue, et que vous circulez difficilement entre les personnes, il faut bien évidemment s’équiper d’un masque. Aussi, et comme c’était déjà indiqué,  dans les endroits clos ; quand vous êtes à l’intérieur avec d’autres personnes. Enfin, quand la distance est impossible à gérer ; vous ne pouvez donc pas rester à au moins d’un mètre de chaque personne.
Cependant, selon l’OMS l’utilisation de masques médicaux à grande échelle peut générer un faux sentiment de sécurité, et entraîner la négligence d’autres mesures essentielles, telles que l’hygiène des mains et la distanciation physique. En second lieu, l’inconfort causé par les masques fait que les gens se touchent plus fréquemment le visage avec des mains potentiellement contaminées, ce qui augmente le risque d’attraper le virus.  Sans parler de la difficulté de respirer à travers certains masques. En fait, nous avons vu de nombreuses personnes ayant constaté une allergie par rapport au tissu des masques. À noter que  le masque doit en principe être lavé après chaque usage, ce qui est loin d’être le cas.
D’une autre part, ce choix incontournable par rapport aux masques  qui peut être présenté parfois comme du Marketing peut nous mener à une sorte de confusion. Voici les détails pour bien choisir le masque soi-disant le plus efficace :
Dans un premier lieu, on trouve la catégorie des masques filtrants FFP2, dit “de protection respiratoire” : ce type de dispositif, comporte souvent une soupape pour respirer plus confortablement, permettant donc de filtrer l’air expiré. Les masques FFP2 répondent à la norme « NF EN 149 » qui garantit qu’au moins 94 % des particules ( de 0,01 à 1 micron ) contaminées en suspension dans l’air (aérosols) sont bloquées. Il protège aussi des postillons et gouttelettes de salives potentiellement infectieux projetés lors d’une toux ou d’un éternuement. Il est plus réservé aux soignants. Le temps d’utilisation est de 8 heures. Une fois cette durée passée, il doit être jeté. Et, il existe deux autres catégories de masques FFP (estimées en fonction de l’efficacité du filtre et de la fuite au visage) : les masques FFP1 filtrent au moins 80% des aérosols, tandis que les masques FFP3 filtrent au moins 99% des aérosols.
Puis, on a aussi le masque chirurgical, dit “anti-projections”, celui-ci doit être conforme à la norme « EN14683 ». Il peut bloquer au moins 95% des particules de 3 microns et plus. Par conséquent, il empêche les gouttelettes émises par la personne portant le masque d’être projetées dans l’environnement, et protège également le porteur des gouttelettes émises par la personne opposée.
En revanche, l’AFNOR (Association française de normalisation) a souligné qu’il ne peut empêcher la dispersion et l’inhalation de fines particules (aérosols) en suspension dans l’air. Sa durée d’utilisation ne doit pas dépasser 4 heures (à condition qu’il soit bien porté et qu’il ne devienne pas trop humide).
Aussi, il y a le masque grand public en tissu, à usage non sanitaire ; ces masques, dit «grand public» où «alternatif», sont destinés à compléter les gestes barrières et de distanciation sociale. Ils sont fabriqués par les industriels du textile et vendus en pharmacie et dans la grande distribution, ou mis à disposition par les communes.  Ils ont été testés par les services de la direction générale des armements (DGA) et répondent à des normes sanitaires spécifiques pour filtrer les gouttelettes infectieuses. On distingue donc deux catégories : des masques à usage professionnel en contact avec le public (ils filtrent au moins 90 % particules de 3 microns) conçus pour être fournis aux personnes amenées à rencontrer un grand nombre de personnes lors de leurs activités (caissiers, forces de l’ordre…) , de l’autre côté on trouve, des masques de protection à visée collective (ils filtrent au moins 70 % des particules de 3 microns) destinés à l’usage d’individus ayant des contacts occasionnels avec d’autres personnes dans le cadre professionnel. Le cas échéant, toutes les personnes du sous-groupe (entreprise, service) peuvent porter ce masque.
Finalement, il y a le masque en tissu fait maison que vous pouvez fabriquer par vous-même en s’appuyant sur des tutoriels mis en ligne. Ce modèle décrit permet de filtrer au moins 70 % des gouttelettes. Ces masques ne sont pas normés, ni testés. Des études ont montré que son efficacité est deux à trois fois inférieure à celle des masques chirurgicaux. Certes, ils permettent toutefois de limiter la dispersion de postillons et constituent un geste barrière supplémentaire. Mais, ils ne sont pas destinés à protéger la personne qui le porte, mais plutôt les personnes aux alentours. Pour l’OMS, le masque doit comporter trois couches de tissu pour constituer une réelle barrière contre le virus. Ce dernier ne doit pas être porté plus de 4 heures. À la moindre usure, ou déformation, ils doivent être jetés.
Au fond, quel que soit le type de masque utilisé, il existe toujours un risque de transmission indirecte du coronavirus, comme le fait de se frotter les yeux après avoir touché une surface contaminée par le virus sans se laver les mains par la suite. Sans compter que tous les masques offrent une protection plus ou moins garantie seulement s’ils sont bien adaptés au nez et au contour de la bouche afin qu’il y ait le moins d’interstices possible.
Dr. El Amine SERHANIhttp://www.origines-hebdo.ca
El Amine SERHANI, est journaliste, membre de l’Association Canadienne des Journalistes depuis le 16 novembre 2020 sous le numéro de membre : 57044868. Au-delà de sa formation universitaire, il a suivi une formation dans le journalisme au centre CNFDI - Groupe JPL, Etablissement privé déclaré auprès du Ministère de l'Education nationale en France et membre de la Fédération Européenne Des Ecoles (FEDE) et ce depuis le 19 octobre 2020 ainsi qu’à HEC en marketing digital. L'expérience du journaliste et grand reporter de El Amine, a commencé dans le cadre du journal des étudiants à l’âge de 19 ans à l’Université Mohamed V, l’Université Hassan II et l’école française des affaires au Maroc ainsi que dans l’hebdomadaire « le Canard Libéré » entre 2008 et 2010. Il a continué depuis 2010 en rédigeant des centaines de rapports et papiers établis dans plus de 134 pays, parmi lesquels la rédaction et l’édition de 14 livres sur les thèmes suivants : Rituels et traditions marocaines, promotion territoriale, économie numérique, etc. Dr.SERHANI, finalise une grande étude sur la communauté marocaine établie au Québec, sur la base d’entretiens de plus d’une heure, menés avec plus de 1600 personnes de cette communauté. Depuis fin décembre 2018, Dr. SERHANI, a créé un média communautaire dédié à la diaspora marocaine établi au Canada en trois langues et sur plusieurs supports (Papier, web, mobile et les réseaux sociaux), appelé « Origines ». El Amine SERHANI, avait assuré pendant plusieurs années des missions comme consultant international auprès du Centre International du Commerce (une agence de l’ONU et l’OMC) et auprès des agences et programmes de l’union européenne. Depuis 2008, il est Président élu de la Fédération Nationale de l'Économie numérique Marocaine, et il aura collaboré avec une centaine d’instances diplomatiques marocaines dans plus de 87 pays dans les quatre coins du monde.
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