Au sein de la communauté marocaine établie au Québec, un groupe de personnes dont Rachid NAJAHI, Abderrahim KHOUIBABA, SalahEddine ALOUANI, Abdrahmane ADRAOUI, Nabil HALLAJI, Bouchra KHATAM et plusieurs autres personnes, transforment les plates-formes de Facebook inc, à savoir les réseaux sociaux Facebook et Instagram ainsi que WhatsApp, en un tribunal à ciel ouvert pour accuser et juger des membres de notre communauté qu’ils souhaitent démolir, et ce sur la base des ouï-dire.
Dans plusieurs de ces jugements suivis par le large public de Facebook, ces personnes accusent, demandent des excuses, pardonnent puis reviennent à la charge, impunément et comme bon leur semble et ceci depuis plusieurs années.
Les membres de notre communauté sont dans la majorité des cas, découragés de s’adresser aux tribunaux et se défendre face à ces personnes-là, car les avocats coutent très cher au Canada. Juste pour avoir une idée, une heure de consultation avec un avocat spécialisé pourrait couter jusqu’à 500$ ! les tarifs d’un avocat généraliste se situent entre 100 et 150$ par heure.
L’aide juridique au Canada n’est pas non plus offerte pour poursuivre un diffamateur en civil, même quand la personne serait éligible à cette aide.
D’après le retour d’expérience des membres de la communauté qui ont entamé des démarches de poursuites judiciaires, il faudrait prévoir à cet effet, un budget minimum de 10 000$.
La poursuite en civil dure plusieurs mois : 6 mois pour la préparation du dossier sur la base d’un protocole d’instance (échéancier de la procédure), s’ensuit la fixation de la date de l’audience pour le juge de fond, audience qui peut aller jusqu’à trois jours suivis.
Le fondateur du groupe Origines, pris pour cible par les diffamateurs, avait compris que la solution à ce phénomène de lynchage sur la place publique, qui gangrène notre communauté établie au Québec, se situe en premier, auprès des responsables du groupe Facebook.
C’est dans ce sens, qu’une mise en demeure à été signifié à Facebook dans leurs locaux à Montréal, puis à Toronto. Une réponse de Facebook a été retournée à cette signification, dans laquelle le géant des réseaux sociaux informe d’une manière normative, le fondateur du groupe Origines, qu’il faut s’adresser au département légal du siège de Facebook à Silicon Valley aux USA.
Aussitôt dit, aussitôt fait pour les deux dossiers : le premier contre Rachid NAJAHI, Atlas media, Abderrahim KHOUIBABA, Maghreb Observateur, Salah Eddine ALOUANI et Bouchra KHATAM sous le numéro : 500-17-117140-213 et le deuxième contre Nabil HALLAJI, Abdrahmane ADRAOUI, Ismaïl HARAKAT, Boussayri ABDEL-HAK, Hassan BOULAL, Nezha EL KODDACHY, Kawthar OUARRAK, Safia LBAHY et Hafida DAOUDI sous le numéro : 500-17-117509-219.
Le 10 janvier 2022, un grand cabinet d’avocat montréalais prend contact avec le fondateur du groupe Origines et lui notifie l’acte de représentation de Facebook Canada LTD dans le dossier 500-17-117140-213.
Parmi les nouvelles demandes du fondateur du groupe Origines, adressées aux juges dans ses deux plaintes, c’est d’ordonner à Facebook de fermer les comptes personnels, pages et groupes des défendeurs dans les deux dossiers et les empêcher de créer de nouveaux comptes et groupe dans la futur.
Cette nouvelle approche du fondateur du groupe Origines, du moins l’espère-t-il, va permettre, de mettre fin à ce phénomène pour toujours et permettre aux membres de la communauté de s’épanouir dans les réseaux sociaux, sans la crainte d’une attaque des diffamateurs.
Sources :
Dossier de la cour supérieur du Québec numéro : 500-17-117140-213
Dossier de la cour supérieur du Québec numéro : 500-17-115808-217