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mercredi, novembre 20, 2024
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La e-guerre entre le Maroc et l’Algérie: une guerre virtuelle qui met en danger la paix réelle

Oh oui, les amis, vous l’avez peut-être remarqué, mais il y a une guerre qui fait rage sur les réseaux sociaux. Non, pas celle entre les pro-vaccins et les anti-vaccins, ni celle entre les adeptes de la théorie du complot et les sceptiques. Non, c’est une guerre encore plus sérieuse : la guerre entre les peuples marocains et algériens.

Cette guerre a débuté il y a quelques années sur les réseaux sociaux, mais elle risque de déborder dans le monde réel, menaçant la paix et l’harmonie entre les deux pays, et entre les communautés marocaines et algériennes au Canada. Cependant, ces derniers temps, les tensions ont augmenté, devenant de plus en plus visibles dans les milieux scolaires, professionnels et culturels. Il y a eu des poursuites en justice pour diffamation et insultes, principalement au Québec.

Il est vrai que le Maroc et l’Algérie ont des relations historiques et culturelles étroites, mais cela ne les empêche pas de se lancer des insultes à la figure sur les réseaux sociaux. Les Marocains accusent les Algériens de diffamation, de désinformation, d’insultes et de dénigrement, tandis que les Algériens accusent les Marocains de voler leur culture.

Il y a eu des campagnes massives pour revendiquer des éléments de la culture marocaine, tels que le Tagine, le Zellig, le Caftan, la gastronomie traditionnelle et les bijoux traditionnels, avec des arguments fallacieux, comme par exemple qu’ils ont été inventés en Algérie. Il y a également eu des insultes des supporters algériens lors des matchs de football, où ils traitent les Marocains d’animaux, ce qui est étrange venant de gens qui soutiennent des équipes de football !

Mais ce qui a vraiment provoqué l’escalade de cette guerre, c’est les déclarations répétées des responsables algériens, y compris le président algérien, qui ont provoqué le Maroc à plusieurs reprises. Le dernier exemple en date est la déclaration du 17 janvier 2023, où le président algérien a déclaré : “Nous ne lâcherons pas la cause sahraouie [soutien au Polisario], quel qu’en soit le prix (…) pour nous c’est une question de principe.” Comme si le Maroc se souciait vraiment de la cause sahraouie.

Il est nécessaire de noter que cette e-guerre est le résultat de tensions diplomatiques plus profondes entre les deux pays. L’Algérie alloue un budget colossal pour son armée depuis des décennies, ce qui inquiète les Marocains. De plus, les Algériens reprochent au Maroc d’avoir signé un mémorandum d’entente avec Israël, en raison des abus commis sur la Palestine. Il est également fondamental de noter que l’Algérie abrite, finance, arme et manipule une fraction séparatiste qui réclame son indépendance depuis 48 années, dans la ville de Tindouf, au sud des deux pays. Mais franchement, qui se soucie vraiment de ces histoires de politique internationale ?

Il est également important de noter que les réseaux sociaux ne sont pas une source d’information impartiale, et que les informations qui y sont diffusées peuvent être biaisées ou fausses. Il est donc essentiel de vérifier les informations avant de les partager ou de les utiliser pour prendre une décision.

En conclusion, cette e-guerre entre les peuples marocains et algériens est le résultat de tensions diplomatiques plus profondes entre les deux pays, mais elle a des conséquences réelles sur les communautés marocaines et algériennes au Canada. Il est important de prendre cette situation avec un grain de sel et de ne pas se laisser emporter par la jalousie, la colère et l’ignorance. Il est important de rappeler que les Marocains et les Algériens sont des frères et des soeurs, et qu’il est de notre devoir de maintenir la paix et l’harmonie entre les deux peuples, même si cela signifie renoncer aux meilleures recettes de cuisine, aux plus beaux bijoux et aux plus beaux habits.

En outre, il est crucial de rappeler que cette e-guerre peut causer de réels préjudices aux communautés marocaines et algériennes à l’étranger, qui se sentent souvent prises au milieu de ces tensions. Il est important de ne pas les marginaliser ou les isoler en raison de ces tensions et de continuer à promouvoir l’harmonie et la solidarité entre les deux peuples.

Enfin, il est important de rappeler que la satire peut être un moyen efficace de critiquer les comportements négatifs et de sensibiliser les gens aux enjeux, mais il est important de le faire avec tact et respect envers toutes les parties concernées.

Dr. El Amine SERHANIhttp://www.origines-hebdo.ca
El Amine SERHANI, est journaliste, membre de l’Association Canadienne des Journalistes depuis le 16 novembre 2020 sous le numéro de membre : 57044868. Au-delà de sa formation universitaire, il a suivi une formation dans le journalisme au centre CNFDI - Groupe JPL, Etablissement privé déclaré auprès du Ministère de l'Education nationale en France et membre de la Fédération Européenne Des Ecoles (FEDE) et ce depuis le 19 octobre 2020 ainsi qu’à HEC en marketing digital. L'expérience du journaliste et grand reporter de El Amine, a commencé dans le cadre du journal des étudiants à l’âge de 19 ans à l’Université Mohamed V, l’Université Hassan II et l’école française des affaires au Maroc ainsi que dans l’hebdomadaire « le Canard Libéré » entre 2008 et 2010. Il a continué depuis 2010 en rédigeant des centaines de rapports et papiers établis dans plus de 134 pays, parmi lesquels la rédaction et l’édition de 14 livres sur les thèmes suivants : Rituels et traditions marocaines, promotion territoriale, économie numérique, etc. Dr.SERHANI, finalise une grande étude sur la communauté marocaine établie au Québec, sur la base d’entretiens de plus d’une heure, menés avec plus de 1600 personnes de cette communauté. Depuis fin décembre 2018, Dr. SERHANI, a créé un média communautaire dédié à la diaspora marocaine établi au Canada en trois langues et sur plusieurs supports (Papier, web, mobile et les réseaux sociaux), appelé « Origines ». El Amine SERHANI, avait assuré pendant plusieurs années des missions comme consultant international auprès du Centre International du Commerce (une agence de l’ONU et l’OMC) et auprès des agences et programmes de l’union européenne. Depuis 2008, il est Président élu de la Fédération Nationale de l'Économie numérique Marocaine, et il aura collaboré avec une centaine d’instances diplomatiques marocaines dans plus de 87 pays dans les quatre coins du monde.
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