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François Legault … Une figure atypique.

François Legault  né le 26 mai 1957 à Montréal, est un comptable, homme d’affaires et homme politique québécois. Depuis le 18 octobre 2018, il est premier ministre du Québec.

François Legault débute sa carrière comme vérificateur et chef d’équipe chez Ernst & Young de 1978 à 1984. Il est nommé directeur des finances et de l’administration de Nationair Canada en 1984.

En 1985, M. Legault devient directeur du marketing de Québécair, puis il cofonde Air Transat en 1986. Il en est le président-directeur général jusqu’en 1997. Au cours de ses années passées dans le monde des affaires, il a notamment été administrateur pour des sociétés comme Provigo, Culinar, Sico, Technolab et Bestar.

Il est Fellow de l’Ordre des comptables agréés du Québec, il a obtenu une maîtrise en administration des affaires (MBA), option finances, HEC, Montréal (1984), après avoir obtenu son Baccalauréat en administration des affaires, option comptabilité publique, École des hautes études commerciales (HEC), Montréal (1978)

Premier ministre, Responsable des dossiers jeunesse, Responsable des Relations avec les Québécois d’expression anglaise : François Legault, a la responsabilité d’assurer la prise en compte des préoccupations des Québécoises et Québécois d’expression anglaise dans les orientations et les décisions gouvernementales, et ce, en concertation avec les ministères et organismes concernés.

Il devient le ministre de l’Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie avant même d’être élu député de la circonscription de Rousseau à l’élection générale québécoise de 1998. Il remporte sa première élection avec 55,35 % du vote, une majorité de plus de 8 500 sur son adversaire du Parti libéral du Québec.

Le 6 février 2002, il devient le ministre de la Santé. Ses mandats ministériels favorisent les plans de performance pour les institutions d’éducation et de santé et le lancement des premiers groupes de médecine familiale (GMF). Réélu à l’élection québécoise de 2003, il devient le porte-parole de l’opposition officielle (Québec) pour les finances et le développement économique. À ce titre, il est l’auteur d’un budget du Québec souverain qui tente de prouver que la souveraineté du Québec est économiquement rentable. Il est aussi l’un des plus critiques d’Ottawa dans le dossier du déséquilibre fiscal.

M. Legault une girouette politique.

Le 21 février 2011, François Legault a lancé, en compagnie de l’entrepreneur Charles Sirois, la Coalition pour l’avenir du Québec, qui en Novembre suivant se transforme en parti politique autorisé par le Directeur général des élections du Québec en vertu de la Loi électorale, un organisme à but non lucratif destiné à promouvoir des idées de politiques publiques. Après la publication de quatre textes décrivant ses priorités pour relancer la province Québec, il a entamé une grande tournée de 17 régions québécoises durant l’automne 2011.

Le 14 novembre 2011, constatant l’inertie des partis politiques à l’égard de ses propositions concrètes et efficaces, il a répondu à l’appel de milliers de Québécois en fondant un nouveau parti, la Coalition Avenir Québec.

La plateforme du parti compte cinq priorités à la Coalition soit la valorisation de l’éducation, la qualité et l’accessibilité aux services de santé, le développement d’une économie de propriétaires, la promotion de la langue française et de notre culture ainsi que l’intégrité de la vie publique.

Un débat subsiste au sujet de la position idéologique de la CAQ, certains plaçant le parti à droite, d’autres au centre droit. Pour le politologue Frédéric Boily, auteur de La Coalition avenir Québec : une idéologie à la recherche du pouvoir, le parti réunit des gens tous azimuts, mais s’est déplacé vers le centre droit sur l’échiquier politique. Ses idées sont aussi caractérisées par une droite économique qui consiste à maîtriser l’État et à l’orienter vers une idéologie entrepreneuriale afin de favoriser le développement économique de la province.

Sur la question de la place du Québec au Canada, la CAQ défend un nationalisme autonomiste, mais non indépendantiste. Elle joue aussi la carte de l’identité politique, notamment en se montrant critique face à certains accommodements raisonnables liés au port de signes religieux et en prônant une réduction de l’immigration au Québec de l’ordre de 20 %,  ce qui correspond à environ 10 000 immigrants de moins annuellement. Selon le chef François Legault, il s’agit d’une mesure responsable et nécessaire pour assurer une intégration réussie des nouveaux arrivants à la province Quèbec.

En 2018, le chef François Legault s’est prononcé ouvertement contre la souveraineté du Québec et, bien qu’il rejette « l’étiquette fédéraliste», le parti souhaite officiellement une « réconciliation durable avec le reste du Canada ».

Le 1er octobre 2018, la Coalition avenir Québec remporte les 42es élections générales du Québec avec 37,42 % des suffrages. Il s’agit de la première fois depuis le dernier gouvernement de l’Union nationale, qu’un parti politique autre que le Parti libéral du Québec ou le Parti québécois détient le pouvoir à l’Assemblée nationale. La CAQ forme alors un gouvernement majoritaire avec 75 sièges à l’Assemblée nationale, soit 60% des sièges.

La province du Québec, sous la gouvernance de la CAQ, s’est doté de quelques lois et mesures marquantes, telles que: La Loi sur la laïcité de l’État (2019), la Loi sur les tarifs d’électricité (2019), l’abolition des commissions scolaires (2020), les centres de services scolaire (2020).

Élu dans la circonscription de L’Assomption, François Legault devient le 32e premier ministre de l’histoire du Québec. Il est choisi comme président du Conseil exécutif du Québec par le lieutenant-gouverneur, le représentant du monarque au Québec. De coutume, c’est le chef du parti politique détenant le plus de sièges dans l’Assemblée nationale où il est lui-même député.

Son début de mandat est marqué par sa popularité qui dépasse rapidement celle de tous les autres premiers ministres provinciaux du Canada, par l’adoption de la loi sur la laïcité de l’état et par la gestion de la pandémie de COVID-19 au Québec.

En mars 2020, son gouvernement doit affronter la pandémie de Covid-19 qui touche le Québec. Une série de mesures sont mises en place pour diminuer la propagation de ce virus. Il est entouré, notamment, du directeur national de la Santé publique du Québec, le docteur Horacio Arruda, ainsi que de la ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann.

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