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mercredi, novembre 20, 2024
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Deuxième épisode de notre chronique judiciaire, Affaire « Rachid Najahi & ALL »

Comme promis à notre public, nous allons continuer à travers cette chronique judiciaire de vous informer sur le déroulé des audiences tenues dans le cadre de l’affaire « Serhani El Amine C. Rachid Najahi & All », et ce pour éviter toute désinformation de la part de certains des défendeurs dans cette affaire, qui choisissent sciemment de continuer à mentir au public, de l’induire en erreur pour le pousser à se piéger en se ralliant à leurs bataille illégale et condamnable contre le fondateur du groupe « Origines ».

Sans surprise d’ailleurs, Bouchra Khatam continue d’organiser des vidéos Lives, dans lesquelles elle répète en boucle ses accusations mensongères et ment effrontément sur le déroulé de l’audience, elle va même cette fois chercher au-delà des frontières canadiennes (aux USA), un soutien qu’elle ne trouve plus chez son audience habituelle, qui aujourd’hui a ouvert les yeux bien grands sur la réalité de la situation.

L’audience tenue à la cour suprême du Québec, à la date de 12 Août 2021, a pris lieu suite à la demande du fondateur du Groupe Origines, inscrite dans un avis de gestion en matière civile (en vertu de l’article 158 c.p.v. du code civil).

La session de la cour s’est déroulé sur 50 mn, car elle était tenue par un Juge instructeur des affaires urgentes. 15 minutes étaient allouées au Juge pour la lecture de la demande, 25 minutes au fondateur du Groupe Origines, et 15 minutes aux trois défendeurs ainsi qu’à l’avocat de Khouibaba.

Le fondateur du groupe Origines, s’est adressé à l’honorable Juge, en sa qualité de demandeur, exposant brièvement qui il était, et l’a informé qu’il poursuit les quatre défendeurs afin que ceux-ci cessent de tenir des propos diffamatoires à son égard, ainsi que pour obtenir des dommages-intérêts compensatoires.

Il a récapitulé le déroulé de l’affaire, rappelant ainsi les faits pertinents pour la tenue de l’audience présente, tels que :

La signification de sa demande introductive d’instance le 15 juin 2021 à l’ensemble des quatre défendeurs (Rachid Najahi, Bouchra Khatam, Salah Eddine Alouani et Abderahim khouibaba).

Le 14 Juillet 2021, l’envoi de la proposition de protocole d’instance en matière civile et de la déclaration commune pour fixation d’une audience de plus d’une heure.

Proposition pour laquelle seul l’avocat de Khouibaba a collaboré, et retourné une réponse dans laquelle il réclamait des modifications et des ajouts, réponse finalement sur laquelle, le fondateur du groupe Origines et l’avocat de Khouibaba ne se sont pas accordés.

L’absence de réaction des 3 autres défendeurs qui sont : Rachid Najahi, Bouchra Khatam, Salah Eddine Alouani a été soulevée par le demandeur.
L’écoulement de la période allouant leur réponse, avec comme dernier délai le 30 juillet 2021, dernier délai de la procédure civile en question.
Enfin, à la lumière de ce qui précède, le fondateur du groupe Origines a demandé à la Cour de prendre des mesures de gestion afin de fixer le protocole d’instance en matière civile et rendre toute ordonnance que la Cour estime nécessaire pour le bon déroulement de l’instance et la saine administration de la justice.

Suite à cela, plusieurs accusations ont été proférées par Rachid Najahi et Salah Eddine Alouani, comme par exemple, que le demandeur doit obligatoirement se faire représenter par un avocat car le préjudice concerne son entreprise, qu’il publie des articles diffamatoires et mensongers a leur encontre, etc.

Bouchra Khatam à nouveau surprend tout le monde et porte des accusations mensongères devant la Cour, ce qui équivaut à un parjure. Elle dit par exemple que le demandeur est bénéficiaire de l’aide sociale, ignorant d’une manière ostentatoire ses déclarations à ce sujet sur son affidavit, et les pièces preuves versées au dossier, elle ne cessera décidemment jamais de l’étonner !

Accusations toutes réfutées par le demandeur ou ignorées par le Juge, car sans fondement ou sans lien avec l’objectif de la tenue de l’audience.
Salah Eddine Alouani, a oublié que dans les articles le concernant, il n’existe aucun propos diffamatoire ou injurieux, que le rédacteur s’est restreint aux faits, que le statut « d’influenceur » sous lequel Salah Eddine Alouani s’auto-désigne, a conféré à ses propos contre le demandeur un aspect public et de ce fait la réponse de ce dernier à ces propos ainsi que l’exposition de la réalité le concernant est aussi devenue d’intérêt et d’attrait publiques.

D’ailleurs aucun contenu mensonger n’existe sur ces articles, le rédacteur a même fourni les numéros des plaintes listées à ce jour contre Salah Eddine Alouani, une par une, pour que le public puisse en vérifier l’exactitude de par lui-même s’il le souhaite, sur simple demande au palais de justice.
De plus, pour chaque propos apporté, le rédacteur dispose de témoins crédibles et proches de Salah Eddine Alouani qui peuvent en attester au besoin, le rédacteur est ainsi couvert en cas d’accusations de celui-ci.
L’avocat de Khouibaba, avec l’élégance du procureur qu’il est, a néanmoins essayé d’attaquer le demandeur sur un incident passé de non présentation à une audience, ce à quoi le demandeur a présenté une excuse plausible et en bonne foi, car en vérité il avait mal compris le protocole d’inscription au Rôle du tribunal et avait conclu à tort que la réception du refus de la demande par la greffière envoyée à tous, équivalait à la confirmation de la non tenue de l’audience en question.

Il a fait son mea culpa concernant ce malentendu et s’est engagé à ne pas répéter l’incident car dorénavant il avait bien compris et assimilé le mode de fonctionnement de l’invitation aux audiences, la preuve qui en atteste étant sa présence à l’audience en cours, alors que la veille la même situation confuse s’était posée.

Les défendeurs se sont plaints de la réception des écrits du demandeur à des heures tardives, le demandeur a rétorqué qu’il n’était pas avocat et de ce fait il n’était pas informé de la nécessité de respecter certains horaires pour la signification de la partie adverse, d’ailleurs il n’avait aucune attention malicieuse en ce faisant, mais que les obligations des délais à respecter dans la procédure et le manque de temps que lui imposaient ses obligations familiales notamment, étaient responsables de ces envois à des heures tardives, sans aucune mauvaise foi de sa part.

Le Juge a suite à cela informé toutes les parties présentes que les prochaines significations et envois de documents doivent être faits les jours de semaine entre 8h et 17h, et a mis fin au débat de part et d’autre sur cette question.

Le Juge a ignoré s’une manière sommaire toutes les jérémiades des trois défendeurs, et s’est focalisée sur l’objet de l’audience qui se résume dans la fixation du protocole d’instance de la plainte du fondateur du groupe Origines.

L’honorable Juge a fixé ainsi le protocole d’instance en matière civile, les dates de dépôt des preuves, et les différentes actions possibles pour le fondateur du groupe Origines comme demandeur et les quatre défendeurs.

L’honorable Juge a aussi fixé le dernier délai pour la fixation de la date d’une audience de 4h25mn, durant laquelle les quatre défendeurs vont présenter leur défense face aux accusations du fondateur du Groupe Origines.
Nous clôturons ainsi ce récit, deuxième épisode de notre colonne « Chronique judiciaire », par une belle expression tout à fait dans l’aire du temps et des circonstances :

Qui ne défend pas ses droits mérite de les perdre. Gérard Haas

Source : Dossier numéro : 500-17-117140-213 à la Cour supérieure du Québec.

Dr. El Amine SERHANIhttp://www.origines-hebdo.ca
El Amine SERHANI, est journaliste, membre de l’Association Canadienne des Journalistes depuis le 16 novembre 2020 sous le numéro de membre : 57044868. Au-delà de sa formation universitaire, il a suivi une formation dans le journalisme au centre CNFDI - Groupe JPL, Etablissement privé déclaré auprès du Ministère de l'Education nationale en France et membre de la Fédération Européenne Des Ecoles (FEDE) et ce depuis le 19 octobre 2020 ainsi qu’à HEC en marketing digital. L'expérience du journaliste et grand reporter de El Amine, a commencé dans le cadre du journal des étudiants à l’âge de 19 ans à l’Université Mohamed V, l’Université Hassan II et l’école française des affaires au Maroc ainsi que dans l’hebdomadaire « le Canard Libéré » entre 2008 et 2010. Il a continué depuis 2010 en rédigeant des centaines de rapports et papiers établis dans plus de 134 pays, parmi lesquels la rédaction et l’édition de 14 livres sur les thèmes suivants : Rituels et traditions marocaines, promotion territoriale, économie numérique, etc. Dr.SERHANI, finalise une grande étude sur la communauté marocaine établie au Québec, sur la base d’entretiens de plus d’une heure, menés avec plus de 1600 personnes de cette communauté. Depuis fin décembre 2018, Dr. SERHANI, a créé un média communautaire dédié à la diaspora marocaine établi au Canada en trois langues et sur plusieurs supports (Papier, web, mobile et les réseaux sociaux), appelé « Origines ». El Amine SERHANI, avait assuré pendant plusieurs années des missions comme consultant international auprès du Centre International du Commerce (une agence de l’ONU et l’OMC) et auprès des agences et programmes de l’union européenne. Depuis 2008, il est Président élu de la Fédération Nationale de l'Économie numérique Marocaine, et il aura collaboré avec une centaine d’instances diplomatiques marocaines dans plus de 87 pays dans les quatre coins du monde.
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