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Cambriolage culturel marocain à Montréal : Certains membres de la communaute algerienne prise la main dans le sac.

La culture marocaine volée à Montréal : un scandale qui secoue les communautés maghrébines.

Chers lecteurs, préparez-vous à une histoire incroyable de vol de culture digne des plus grands cambrioleurs. Oui, vous avez bien lu, le vol de culture. Et pas n’importe quelle culture, celle du royaume du Maroc, l’un des patrimoines culturels les plus riches et les plus anciens au monde. Et pas n’importe quel voleur, des membres de la communauté algérienne à Montréal, qui ont réussi à s’en approprier une grande partie en toute impunité.

La dernière opération en date, le 1er Salon culinaire algérien qui s’est tenu le 14 janvier 2023 à Montréal au centre communautaire du Côte-des-Neiges Notre-Dame-de-Grâce, a été l’occasion pour les exposants et les participants de se vanter de leur prétendu “patrimoine culinaire” algérien, qui en réalité était en grande partie composé de plats et de gâteaux marocains. Oui, vous avez bien lu, des plats marocains présentés comme algériens. On se demande d’ailleurs comment ils ont réussi à faire passer des plats traditionnels marocains millénaires pour des plats algériens.

Mais pourquoi se contenter de voler la cuisine marocaine, quand on peut voler toute la culture marocaine ? Depuis des années, la communauté algérienne se livre à une campagne massive sur les réseaux sociaux pour réclamer la culture marocaine. Ils volent les mélodies de la musique marocaine, l’artisanat millénaire marocain comme les bijoux, et même les caftans marocains qui ont été portés par des stars internationales.

Ils gonflent également les chiffres en parlant d’une communauté de 150 000 personnes alors qu’en réalité, selon le recensement de 2021, il y a seulement 73 770 algériens au Canada, dont 65 860 dans la province de Québec.

La communauté marocaine est indignée par cette énième tentative de vol de leur culture. Même les traiteurs marocains ont été victimes de ce genre de pratiques, comme le témoigne un exposant algérien qui a passé une commande de plats traditionnels marocains auprès d’un traiteur marocain qui a immédiatement reconnu ses plats sur les photos partagées par les participants et les exposants.

La nouvelle de cette mascarade a fait le tour de la toile, et a été relayée par des journalistes et des youtubeurs et au Maroc, en Europe et dans les pays arabes.

La rédaction de “Groupe origines” a décidé de ne pas donner les noms des voleurs de notre culture, par respect pour nos amis algériens avec qui nous partageons notre quotidien au Canada depuis une dizaine d’années. Mais nous espérons que cette histoire servira de leçon et que la communauté algérienne cessera de voler la culture marocaine.

Cependant, il est important de noter que cette histoire n’est pas une question de rivalité entre les communautés marocaines et algériennes, mais plutôt un manque de respect et de reconnaissance envers la culture marocaine. Il est temps que les voleurs culturels comprennent que la culture n’est pas un objet qu’on peut s’approprier, mais plutôt quelque chose à célébrer et à respecter.

En conclusion, nous rappelons à tous les voleurs culturels que le vol de culture est un délit grave et qu’il est temps de rendre les créations culturelles volées à leur propriétaire. Nous appelons également les organisateurs de tels événements à être plus responsables et à vérifier l’authenticité des éléments culturels présentés afin de préserver les patrimoines culturels et éviter de créer des confusions et des malentendus. Il est important de respecter et de célébrer les différentes cultures de manière authentique et honnête, et non de les utiliser pour des fins commerciales ou personnelles.

Il est important de noter que la province de Québec connaît très bien la culture marocaine. Cela a été démontré par une étude intitulée “Industries culturelles et créatives marocaines” commanditée par le Bureau du Québec à Rabat et la Délégation Générale Wallonie Bruxelles au Maroc et publiée en mars 2021 par le Ministère de la Culture et des Communications du Québec. Cette étude a mis en lumière la richesse et la diversité de la culture marocaine, et a montré l’importance de la promouvoir et de la protéger. Il est donc d’autant plus important de mettre fin aux tentatives de vol de cette culture précieuse.

Enfin, nous rappelons aux membres de la communauté marocaine de Montréal de continuer à défendre et à promouvoir leur culture avec fierté et dignité. Nous sommes fiers de notre patrimoine culturel et nous ne devons pas permettre à quiconque de le voler ou de le dénigrer.

En tant que communauté, nous devons continuer à travailler ensemble pour protéger et célébrer nos cultures respectives, et non pas les utiliser pour des buts négatifs.

Dr. El Amine SERHANIhttp://www.origines-hebdo.ca
El Amine SERHANI, est journaliste, membre de l’Association Canadienne des Journalistes depuis le 16 novembre 2020 sous le numéro de membre : 57044868. Au-delà de sa formation universitaire, il a suivi une formation dans le journalisme au centre CNFDI - Groupe JPL, Etablissement privé déclaré auprès du Ministère de l'Education nationale en France et membre de la Fédération Européenne Des Ecoles (FEDE) et ce depuis le 19 octobre 2020 ainsi qu’à HEC en marketing digital. L'expérience du journaliste et grand reporter de El Amine, a commencé dans le cadre du journal des étudiants à l’âge de 19 ans à l’Université Mohamed V, l’Université Hassan II et l’école française des affaires au Maroc ainsi que dans l’hebdomadaire « le Canard Libéré » entre 2008 et 2010. Il a continué depuis 2010 en rédigeant des centaines de rapports et papiers établis dans plus de 134 pays, parmi lesquels la rédaction et l’édition de 14 livres sur les thèmes suivants : Rituels et traditions marocaines, promotion territoriale, économie numérique, etc. Dr.SERHANI, finalise une grande étude sur la communauté marocaine établie au Québec, sur la base d’entretiens de plus d’une heure, menés avec plus de 1600 personnes de cette communauté. Depuis fin décembre 2018, Dr. SERHANI, a créé un média communautaire dédié à la diaspora marocaine établi au Canada en trois langues et sur plusieurs supports (Papier, web, mobile et les réseaux sociaux), appelé « Origines ». El Amine SERHANI, avait assuré pendant plusieurs années des missions comme consultant international auprès du Centre International du Commerce (une agence de l’ONU et l’OMC) et auprès des agences et programmes de l’union européenne. Depuis 2008, il est Président élu de la Fédération Nationale de l'Économie numérique Marocaine, et il aura collaboré avec une centaine d’instances diplomatiques marocaines dans plus de 87 pays dans les quatre coins du monde.
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