C’est « Vous » ou bien le « DPJ », le Québec quitte le Jeu !
Certes, avoir une « DPJ » musulmane au Québec reste un débat lancinant. Cette situation génère une très grande pression surtout sur la communauté marocaine soi-disant Maghrébine qui vit au Québec. Malgré les tentatives qui s’avèrent timides de la part de quelques associations créées par des Marocains, la situation reste verrouillée dans l’espérance d’avoir un texte sincère de la loi. C’est clair que ce silence radio de la part des politiciens et des responsables même marocains ne connaîtra pas une fin très prochainement. Le changement ne se tiendra pas par un miracle mais plutôt par des actes, il faut bouger et oser prendre ce dossier face au parlement ; chose qui reste clôturée depuis longtemps. Parlant clair, et sans langue de bois… la raison de cette évasion peut être expliquée par le fait que la communauté marocaine reste dans un état de faiblesse. Même avec la présence de ses 6 représentants dont : 2 au niveau fédéral, 2 au niveau provincial et 2 autres au niveau de la ville de Montréal. C’est peut-être aussi une question de courage afin de porter cette affaire devant le parlement puisque c’est là-bas où le rêve pourrait tourner à la réalité.
Cependant, pour cacher la vérité il faut la rendre grotesque mais ce n’est pas le cas ici car cacher la vérité ne la fera jamais disparaître. Soyons logique, au Québec, la question de communauté engendre un paradoxe, voire un chaos. Une crainte d’une dilution de l’identité québécoise est donc mise en place indirectement. Cette tentative de maintenir une certaine stabilité dans le mouvement indépendantiste est le discours souverainiste, qui est principalement de l’ethnocentrisme linguistique.
Mais la question qui revient souvent … qui peut être le porte-parole de ces enfants marocains, puisqu’ils ont eux aussi une identité qui ne peut pas être transformée du jour au lendemain d’une façon atroce ? Comme ils grandissent déjà dans un culte religieux, le ROS (Rest of Society) est généralement perçu par l’enfant comme diabolique il est donc inutile de les traumatiser.
La solution reste en elle-même un grand problème ! Ce n’est pas question de faire engager des avocats qui demanderont bien évidemment des prix qui peuvent être agaçants devant des promesses qui ne pourront être toujours tenues ! En outre, la majorité des familles marocaines ne montrent pas vraiment un grand intérêt pour faire bouger la situation par rapport aux familles haïtiennes qui sont bien accueillantes dans ces cas-là. Oui, il n’est pas négligeable que les mesures prises par ces premières requièrent un peu plus d’efforts mais il faut vouloir pour pouvoir. Ce n’est pas juste question de parler et de s’exprimer sans rien oser ! On cherche, certes, à garder son identité et à ne pas tomber dans une rupture de civilisation, mais cela serait très compliqué seul, avec de l’espérance !
Au fond, cette contradiction aperçue comme un challenge réel instaure une certaine manipulation, d’une part le Québec reste sans aucun doute un pays bien accueillant et tolérant ce qui fait qu’il n’a vraiment pas grand-chose à prouver dans ce jeu de rôles, et d’autre part c’est bien la situation angoissante qui torture ces enfants et leurs familles.